MORTIMER TERNAUX - Histoire de la Terreur. 4 volumes. Préface de Michel Onfray
      MORTIMER TERNAUX - Histoire de la Terreur. 4 volumes. Préface de Michel Onfray
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      MORTIMER TERNAUX - Histoire de la Terreur. 4 volumes. Préface de Michel Onfray

      188,63 €
      TTC
      Histoire de la Terreur
      d'après des documents authentiques et inédits.
      Ouvrage couronné par l'Académie française.
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      PRÉFACE DE MICHEL ONFRAY

      " La somme de Mortimer Ternaux est considérable, et accablante. Elle est d'autant plus précieuse qu'elle est obtenue à partir de quantités de documents ayant disparu en 1871. Elle permet, dans l'esprit du travail de Taine, de penser la Révolution française non pas à partir de l'idéologie, mais à partir de la nature humaine. "

      Dans le chef-d’œuvre de John Ford, L’Homme qui tua Liberty Valance, le directeur du « Shinbone Star », le journal local, déclare à la fin : « When the legend becomes fact, print the legend (Quand la légende devient un fait, imprimez la légende). »
      Dans l’Histoire de France, trop souvent, et sur des événements importants, la légende remplace et masque les faits.
      Concernant la Révolution française, la légende est connue : le « peuple de France » s’est soulevé pour mettre fin à l’Ancien Régime et a promulgué la Déclaration des Droits de l’Homme et du citoyen. La réalité est tout autre.
      Comme l’écrit Michelet à propos du 10 août 1792 qui prononça la déchéance de Louis XVI et le fit prisonnier au sein de l’Assemblée : « Je ne connais aucun événement des temps anciens ni modernes qui ait été plus complètement défiguré que le 10 août, plus altéré dans ses circonstances essentielles, plus chargé et obscurci d’accessoires légendaires ou mensongers. Tous les partis, à l’envi, semblent avoir conspiré ici pour exterminer l’Histoire, la rendre impossible, l’enterrer, l’enfouir, de façon qu’on ne la trouve même plus. Plusieurs alluvions de mensonges d’une étonnante épaisseur ont passé dessus. Si vous avez vu les bords de la Loire après les débordements des dernières années, comme la terre a été retournée ou ensevelie, les étonnants entassements de limon, de sable, de cailloux, sous lesquels des champs entiers ont disparu, vous aurez quelque faible idée de l’état où est restée l’histoire du 10 août. » Jules Michelet (Histoire de la Révolution française, livre VI, chapitre X.)
      Dans son Histoire de la Terreur de 1792 à 1794, Mortimer Ternaux, député des Ardennes et membre de l’Institut, rétablit soigneusement les faits, tous et chacun s’appuyant sur des documents authentiques, des périodiques de l’époque, des rapports et comptes-rendus des assemblées, rendant ainsi à La Révolution française, en dépit de la légende, un visage plus vrai : « Tous les épisodes que la légende, l’imagination, l’esprit de parti ont pu inventer, amplifier, dénaturer, ont été par nous soigneusement écartés. La simple vérité est cent fois plus terrible. »
      À cette occasion il met aussi en lumière des caractéristiques que l’on pourrait croire décrites aujourd’hui ((il existe encore des “robespierristes”) :  « Les démagogues de tous les temps et de tous les pays sont ainsi faits. Ils se considèrent comme une caste à part ayant seule en dépôt l’avenir de l’humanité ; ils s’arrogent le droit de briser, de réduire en poussière, de jeter au vent ce qui avant eux a fait l’objet du culte des siècles antérieurs. Mais ils regardent la moindre atteinte portée à leurs préjugés et à leurs superstitions comme un sacrilège digne des derniers châtiments. Dès qu’on n’épouse pas toutes leurs querelles, dès qu’on ne flatte pas toutes leurs passions, ils vous renient et lancent sur vous les plus terribles anathèmes. » (Histoire de la Terreur, tome 3, livre XXIII).
      « Les mots ! Les mots ! On a brûlé au nom de la charité, on a guillotiné au nom de la fraternité. Sur le théâtre des choses humaines, l’affiche est presque toujours le contraire de la pièce. » Edmond et Jules de Goncourt. (Idées et Sensations, Lacroix, Verboeckhoven et Cie, 1866, page 177.)

      « Si la morale fait une différence entre celui qui commet le crime par goût et celui qui le laisse commettre par peur, le devoir de l’Histoire, en jetant à l’un sa honte, est d’ôter à l’autre son excuse. » Granier de Cassagnac. (Les Massacres de septembre, livre III, VI.)

      « Il faut flétrir les crimes ; mais il faut aussi, et surtout, flétrir les doctrines et les systèmes qui tendent à les justifier. » Mortimer Ternaux. (Histoire de la Terreur, Coda, tome 1, page 1
      Quatre volumes d’environ 650 pages chacun.
      Tirage très limité.
      Parution le 1er février 2025.
       En souscription jusqu’à cette date au prix de 199 euros, port compris. Après le 1er février 2025, 240 euros port compris.
      Chaque souscription se verra en outre offrir la brochure du Jacobin Jean-Baptiste Louvet parue en 1792, intitulée Accusation contre Robespierre.

      Références spécifiques

      MORTIMER TERNAUX - Histoire de la Terreur. 4 volumes. Préface de Michel Onfray

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