Héritier des philosophes antiques (Épicure, Lucrèce), de Montaigne, Bayle, Locke et surtout Gassendi, Boyer d’Argens expose sa vision philosophique de la Physique, de la Métaphysique,de la Logique, du bonheur et de la vie en société. Le sous-titre de son ouvrage indique clairement le procès qu’il adresse à la raison, à l’Histoire et parfois à la science lorsqu’elle n’est précisément pas une science, mettant en lumière combien les connaissances humaines sont fragiles, inconstantes et peu fiables.
Sa démarche essentiellement critique à l’égard des stoïciens, de Malebranche, Spinoza et Descartes, son admiration pour La Bruyère, Fontenelle et La Fontaine installe une attitude philosophique préfigurant avec clarté le bouleversement intellectuel qui sera celui des Lumières.
Le texte est basé sur l’édition la plus complète, « corrigée et augmentée considérablement par l’auteur », parue en trois tomes en 1768, trois ans avant sa mort, à La Haye chez Pierre Paupie, dont Boyer d’Argens écrit lui-même que « les précédentes ne doivent être regardées que comme des essais », et que « les augmentations sont pour le moins aussi utiles que ce qui composait autrefois tout le corps de l’ouvrage ». En effet, l’édition originale de Londres en 1737 ne comprend qu’un volume de 530 pages, dont 65 pages d’index, alors que l’édition de 1768 comprend trois volumes (351, 360 et 324 pages). Toute autre édition que celle-ci est donc à cet égard obsolète et incomplète.

Un volume de 425 pages au format 15 cm x 21 cm

Tirage limité

Attention ! Cette édition n'est pas un fac-similé (plus ou moins médiocre) d'éditions anciennes. Le texte a été entièrement ressaisi et annoté, l'orthographe et la ponctuation ont été modernisées.