LUCIEN-ANATOLE PRÉVOST-PARADOL - Essais politiques (Préface de Philippe Bilger)
      LUCIEN-ANATOLE PRÉVOST-PARADOL - Essais politiques (Préface de Philippe Bilger)

      LUCIEN-ANATOLE PRÉVOST-PARADOL - Essais politiques (Préface de Philippe Bilger)

      29,00 €
      TTC

      Prévost-Paradol (1829-1870) fut journaliste et essayiste, partisan de la démocratie et du suffrage universel, opposant au Second Empire jusqu’au tournant libéral impulsé par Émile Ollivier. Il fut alors nommé ambassadeur de France aux États-Unis, où il se suicida en 1870.

      Quantité :
      Donnez votre avis
      EU3234363840424446USXX5XSSMLXLXXLXXLArm Length6161,56262,56363,56464,5Bust Circumference8084889296101106111Waist Girth6165697377828792Hip Circumference87919599103108113118
      • Paiements sécurisésPaiements sécurisés
      • Livraison rapideLivraison rapide
      • Une équipe disponibleUne équipe disponible

      « La séparation complète des cultes et de l’État est le dernier terme auquel doivent tendre toutes les nations civilisées. »

      « Faites des lois dont on puisse logiquement déduire vos principes, et gardez-vous d’établir des principes qui vous exposent à rougir de vos lois. »

       « N’avoir qu’une idée dans l’esprit et ne point imaginer que l’on puisse raisonnablement ou honnêtement en avoir une autre, voilà, dans tous les ordres de croyance, la source unique et trop féconde de l’intolérance. »

       « Qu’est-ce, à vrai dire, que le socialisme, sinon l’administration divinisée, investie d’une science suprême et d’un pouvoir sans bornes, suppliée d’étendre aux actes les plus intimes de la vie privée la bienfaisante direction de l’État, et chargée de rendre, bon gré, mal gré, soit en égalisant les fortunes, soit en réglant les vocations, soit en épurant les consciences, tous les hommes sages et heureux ? »

      « Qui oserait le dire si l’on considère la facilité avec laquelle les partis, une fois arrivés au pouvoir et assurés de l’assentiment public, cessent de voir ces sages limites qu’ils voulaient imposer à l’autorité de leurs devanciers, et jugent excellentes dans leurs propres mains ces mêmes armes qu’ils voulaient briser dans la main de leurs adversaires ? N’y a-t-il, d’un autre côté, aucune leçon à tirer de ce perpétuel démenti que les partis se donnent à eux-mêmes en pareille matière, et ne doit-on pas, instruit par ce fréquent exemple, se garder de tenir dans l’opposition un langage que l’on est contraint d’oublier lorsqu’on arrive au pouvoir ? »

      « On paye le plus souvent de sa propre liberté le mépris dans lequel on tient la liberté d’autrui. »

       « De tout temps, le génie national a fait parmi nous une situation fort difficile aux grands financiers, aux manieurs d’argent, comme on les appelle. Tout le monde est leur complice quand ils commencent ; tout le monde est leur ennemi quand ils ont réussi. »

      « Ce qui se passe à l’intérieur du pays n’est pas moins imparfaitement constaté par la presse française que ce qui se passe au delà de nos frontières. Cette négligence s’explique aisément par la peur quand la presse n’est pas libre ; mais quand elle est libre, l’esprit de parti produit les mêmes effets que la peur. »

      « La presse française est en général mal informée, et c’est le plus souvent sur les données les plus vagues et les plus insuffisantes que reposent ses plus hautes spéculations sur la politique étrangère. Ce ne sont donc point les nouvelles les plus sûres qu’il faut à ce public, mais les plus agréables, non pas les plus fraîches ni les mieux prouvées, mais les plus propres à l’endoctriner et à l’émouvoir comme il veut être ému et endoctriné. »

       « Chaque journal ou chaque groupe de journaux représente dans notre pays divisé un système particulier de gouvernement. Ce ne sont point des nuances qui séparent ces systèmes, ce sont des abîmes tels qu’il s’en trouve entre l’absolutisme et la liberté, entre la liberté et l’anarchie. Chaque système a ses sectateurs plus ou moins nombreux, qui veulent trouver dans le journal l’écho de leurs idées et de leurs vœux, des motifs quotidiens de persévérer dans leurs opinions et dans leurs espérances, et que la discussion des affaires intéresse beaucoup moins que le combat des doctrines. »

       

      PRÉFACE DE PHILIPPE BILGER

      « Comme j’aurais aimé rencontrer cet homme, l’écouter, le comprendre, comme j’aurais désiré lui répondre, comme j’aurais adoré l’admirer !
      Cette personnalité unique qui jamais ne jalouse et au contraire cherche le meilleur par une volonté renouvelée de ne rien dégrader ni quiconque. »


      Etablissement du texte et annotations

      de Jean-Pierre Jackson

      Un volume de 280 pages au format 15 cm x 21 cm

      Tirage très limité

      Ce volume comprend :

      Avertissement - Du Gouvernement parlementaire - De la Presse en Angleterre et en France - Sur la procédure criminelle en Angleterre et aux États-Unis - De la liberté des cultes en France - Du droit de la famille sur l’éducation religieuse de l’enfant. - Le Miracle de Lourdes - De l’intervention du clergé dans les élections - Nos Constitutions depuis 1789 - Sur la Révolution française - Sur l’égalité - De la centralisation - De l’administration de la justice criminelle… - Calas et ses juges - D’un projet de loi portant modification du Code pénal - De l’indépendance du barreau - De la guerre - L’Église catholique et la liberté - Les Juifs - Sur le commerce - L’Ouvrière - De Tocqueville - Sur un discours de l’empereur.

       

       

      978-2-84967-109-2

      Références spécifiques

      LUCIEN-ANATOLE PRÉVOST-PARADOL - Essais politiques (Préface de Philippe Bilger)

      29,00 €
      TTC