L’Essai sur le mérite et la vertu  représente le premier texte anglais qui attribue à l’homme un sens moral naturel, c’est-à-dire la première manifestation d’une pensée où la vertu n’est plus l’apanage de la religion : on peut être vertueux sans être catholique, dépravé et croyant.

Le texte de Shaftesbury, qui rejette le dogme religieux et fonde une morale réduite à la pratique de la vertu, sur l’organisation naturelle du monde, intéresse évidemment Diderot. La traduction de ce texte va permettre à celui-ci de préciser sa pensée, de commancer à opérer le glissement du déisme à l’athéisme.

Diderot ajoute au texte de Shaftesbury un discours préliminaire et de très nombreuses notes qui font de ce texte, comme le dit Pierre Lepape (auteur de la biographie de référence sur Diderot), « la première œuvre personnelle de Diderot, le premier état de sa philosophie, le premier exposé de ses convictions morales. Diderot enchâsse des textes de Shaftesbury dans une composition dont le sens et le dynamisme lui appartiennent en propre ».

Les notes de Diderot sont rapportées avec une couleur différente afin de distinguer son apport et ses réflexions. Voir l’exemple dans les illustrations.

 Un volume au format 15 cm x 21 cm de 213 pages.

Attention ! Cette édition n'est pas un fac-similé (plus ou moins médiocre) d'éditions anciennes.
Le texte a été entièrement ressaisi et annoté, l'orthographe et la ponctuation ont été modernisées.