LA METTRIE - Œuvres philosophiques complètes
      LA METTRIE - Œuvres philosophiques complètes

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      49,00 €
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      « Nous sommes de vraies taupes dans le champ de la Nature ; nous n’y faisons guère que le trajet de cet animal, et c’est notre orgueil qui donne des bornes à ce qui n’en a point. » « Concluons donc hardiment que l’homme est une machine, et qu’il n’y a dans tout l’univers qu’une seule substance diversement modifiée. »

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      « Il n’y a point d’animal si chétif et si vil en apparence dont la vue ne diminue l’amour-propre d’un philosophe. Si le hasard nous a placés au haut de l’échelle, songeons qu’un rien de plus ou de moins dans le cerveau, où est l’âme de tous les hommes (excepté des leibniziens), peut sur le champ nous précipiter au bas, et ne méprisons point des êtres qui ont la même origine que nous. »
      « En général les hommes sont nés méchants ; sans l’éducation, il y en aurait peu de bons ; et encore avec ce secours y en a-t-il beaucoup plus des uns que des autres. Tel est le vice de la conformation humaine. »
      « On enseigne comme on a été enseigné, et de là cette infinie propagation d’abus et d’erreurs. » « Si les joies puisées dans la Nature et la raison sont des crimes, le bonheur des hommes est d’être criminels. »
      « Quand on voit un peu de morve produire une créature vivante, pleine d’esprit et de beauté, capable de s’élever au sublime du style, des mœurs, de la volupté, peut-on être surpris qu’un peu de cervelle de plus ou de moins constitue le génie ou l’imbécillité ? »
      « Savez-vous pourquoi je fais encore quelque cas des hommes ? C’est que je les crois sérieusement des machines. Dans l’hypothèse contraire, j’en connais peu dont la société fût estimable. Le matérialisme est l’antidote de la misanthropie. »
      « Songer au corps avant que de songer à l’âme, c’est imiter la Nature, qui a fait l’un avant l’autre. »
      « Attacher le bonheur au char de la gloire et de la renommée, c’est le mettre, comme un enfant, dans un joujou, ou dans le bruit que fait une trompette. »
      « Socrate préférait la mort à l’exil ; je n’ai pas jusqu’à ce point la maladie du pays. » « Parler de tempérance à un débauché, c’est parler d’humanité à un tyran. »
      « Les théologiens juges des philosophes ! Quelle pitié ! C’est vouloir ramener la superstition et la barbarie. »
      « Il y a des gens qui ont tant de préjugés qu’ils ne se baisseraient seulement pas pour ramasser la vérité s’ils la rencontraient où ils ne veulent pas qu’elle soit. »
      « Quelle vie fugitive ! Les formes des corps brillent comme les vaudevilles se chantent. L’homme et la rose paraissent le matin et ne sont plus le soir. Tout se succède, tout disparaît et rien ne périt. »
      « On sort de ce monde comme on y vient, sans le savoir. »
      « Jouissons du peu de moments qui nous restent, buvons, chantons, aimons qui nous aime ; que les jeux et les ris suivent nos pas, que toutes les voluptés viennent tour à tour tantôt amuser, tantôt enchanter nos âmes, et quelque courte que soit la vie, nous aurons vécu. »
      « Je ne voudrais revivre que comme j’ai vécu : dans la bonne chère, dans la bonne compagnie, la joie, le cabinet, la galanterie, toujours partageant mon temps entre les femmes, cette charmante école des grâces, Hippocrate, et les muses, toujours aussi ennemi de la débauche qu’ami de la volupté. »
      « Délicieuse réminiscence, lectures agréables, vers charmants, philosophes, goût des arts, aimables amis, vous qui faites parler à la raison même le langage des grâces, ne me quittez jamais. »
      « Le plus beau spectacle du monde est une belle femme. »
      « Un jour viendra que, trop consolé, tu regretteras de ne plus sentir ce que tu as perdu. Trop heureux de conserver ton chagrin et tes regrets : si tu les perds, tu existeras comme si tu n’avais jamais aimé. »
      « Quand on a su profiter de tous les heureux moments, cueillir toutes les erreurs semées sur le fonds de la vie, c’était la peine de naître, de vivre et de mourir. »

      La présente édition est basée sur la dernière parue du vivant de La Mettrie en 1751 (le rare in-4° « À Londres, chez Jean Nourse »), composée des six Mémoires pour servir à l’Histoire naturelle de l’Homme, qui forment la première partie de la présente édition. Les textes qui composent la deuxième partie sont repris de l’édition de 1774 en trois volumes in-12 à Amsterdam. Cette dernière, plus complète mais posthume, contenant également les six mémoires, les variantes de texte des six mémoires entre l’édition de 1751 et celle de 1774 ont été relevées et sont mentionnées.
      Toutefois, L’Homme plus que Machine, ni par le style, ni surtout par le contenu (même en tenant compte du procédé d’ironie souvent employé par l’auteur des Animaux plus que Machines) ne semble être de La Mettrie, mais bien plutôt d’un adversaire déiste. Rappelons que l’Épître à mon Esprit (qui le cite) et le Discours sur le Bonheur lui sont postérieurs et demeurent des livres athées, et qu’il était au moins aussi usité à l’époque de se faire passer pour l’auteur d’un livre et le combattre, que de se faire passer pour un autre et le défendre. L’Homme plus que Machine figure cependant dans les Œuvres complètes posthumes de 1774 ; on l’inclut donc ici à titre de supplément.
      Afin de rendre à La Mettrie son actualité et autoriser sa lecture par un public le plus large possible, l’orthographe et la ponctuation du XVIIIe siècle — obsolètes, gênantes pour le lecteur d’aujourd’hui, et souvent davantage le fruit de traditions typographiques désuètes que le reflet de l’écriture propre de l’auteur — ont été actualisées. Le besoin s’en faisait depuis longtemps sentir. De même, nous avons tenté de corriger les nombreuses coquilles qui entachaient les éditions, même non anonymes, de ses œuvres.

      " Coda a publié les Œuvres philosophiques en 2004, sans introduction ou préface, mais avec des notes. Edition plus maniable grâce à la modernisation de l’orthographe et de la ponctuation que celle de Fayard. "

      MICHEL ONFRAY
      (
      « Les Ultras des Lumières » dans Contre-Histoire de la Philosophie. tome 4. Grasset)

      Le volume comprend :

      Discours préliminaire
      À M. Haller

      PREMIÈRE PARTIE
      L’Homme Machine
      Traité de l’Âme
      Abrégé des Systèmes
      L’Homme Plante
      Les Animaux plus que Machine
      Système d’Épicure

      DEUXIÈME PARTIE
      La Volupté
      Anti-Sénèque, ou Discours sur le Bonheur
      Épître à mon Esprit
      Épître à Mlle A.C.P.
      L’Art de Jouir
      L’Homme plus que Machine

      Texte établi et annoté par Jean-Pierre Jackson

      Un volume de 518 pages format 15 cm x 21


      Deuxième édition


      Attention ! Cette édition n'est pas un fac-similé (plus ou moins médiocre) d'éditions anciennes. Le texte a été entièrement ressaisi et annoté, l'orthographe et la ponctuation ont été modernisées.

      (Tirage très limité)

      9782849670022

      Références spécifiques

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